Tandis que mes rêves sont presque endormis
aussi espacé que les étoiles dans le ciel
Déshabillé comme nu avec des froncements de sourcils d’acier
comme des cerveaux rêveurs sur des oreillers
la respiration interrompt mes rêves
comme des fleurs de cellophane
où crient les slogans du monde
en disparité dans les jours précaires
je suis le petit qui vit
jour après jour
Mes mots vulgaires un corbillard
porter l’amour et la douleur
comme chaque fleur et chaque couleur
un lit humide et froid de joie cramoisie.
:: 03.12.2024 ::
