Dans les ombres profondes, où les pensées fuient,
Les mains du croque-mort se sont posées sur moi.
Se reposer, dormir, ne plus être sain d’esprit,
Dans les bras de la mort, je reste désormais.

Un cri intérieur, un cri silencieux,
Aussi pâle que la mort, aussi froid que la nuit.
Mon formulaire, il vérifie, avec une aisance minutieuse,
Une danse horrible, une maladie sinistre.

Avec bain et chant, un air triste,
Il s’occupe de moi sous la lune.
Deux mains fortes, avec habileté et grâce, placent mon visage dans les bras de la mort.

Un flux artériel, une marée pourpre,
S’écoule, là où se cachent les secrets.
Le noyau creux, où les âmes se décomposent, est purgé et purifié, dans un sinistre tableau.

Le bourdonnement de la mort, un son incessant,
Comme les flammes du désir l’entourent.
Avec mon dernier souffle, je me débarrasse de ma peau, Pour faire face au vide, pour faire face à l’intérieur.

Et à ce moment-là, encore une fois,
Je réfléchis au choix, dans le domaine de la mort.
S’attarder encore ou fuir la nuit,
Dans les passages de la mort, fuite éternelle.

:: 03.08.2024 ::